Le moteur ne démarre pas pas d'essence qui arrive, mais il tourne au démarreur comme au premier jour aspergé de dégrippant
Je vais la "ranger" au sec.
Le moteur a un bel aspect, le cache culasse avait été poli, il y a une corrosion superficielle.
Il en faut des outils :mrgreen:
Plus tard :
Pas de démarreur, j'ai l'habitude, l'alfetta 2000 était complète sauf le démarreur, quand je l'ai récuperée !
Visiblement, elle plait bien ce magnifique présentoire à Fe2O3
On retrouve l'émotion "vintage" d'une Giulia berline mais avec la technologie transaxle. Les 1600 1800 avant 1981 lorgnent vers les Années 60 et la Giulia, alors que les Alfetta 2000 (toutes séries) sont dans les années 80 (blocs optiques, éléectronique, présence de plus en plus de plastiques)
J'avais un démarreur tout propre, je l'ai monté :
la tringle de carburateurs était cassée, j'en avais une.
J'ai dévissé les bougies, le gars avait du lire un post "bougies" bien argumenté. Du coup impossible de choisir :
Lodge pas Lodge
Il y avait 2 lodge plus 2 autres marques
J'avais 4 bougies champion de meilleur aspect (sans polémique hein)
Entre temps j'avais chargé la batterie du GTV de circuit, ce n'est pas sans émotion que je pose la batterie, je fixe les cosses, et je cours tourner le démarreur.
Rien
Un éclair de génie traverse mon esprit, et si les cosses de de sonde de pression d'huile et du solénoïde de démarreur étaient inversées ?
Elles arrivent du même faisceau
J'inverse, coup de clef, auparavant j'avais inondé les cyindres de liquide de frein DOT3 qui trainait par là.
Le démarreur en place, on voit le fil noir qui va à la sonde de pression d'huile et 2 fils rouges, un gros pour le démarreur et un petit pour le solénoïde :
Le coup de clef lance le moteur sans faiblir, ce dernier, sans compression (il n'y a pas de bougies, faut suivre hein
) tourne vite.
Un bon point déjà, le moteur n'est pas bloqué, j'ai aperçu d'ailleurs les soupapes ouvertes par le trou de bougie, pas de corrosion.
Je débranche la durite d'essence des carbus, malgrè les coups de démarreur, pas une goutte d'essence. J'ai mis 4 litres hein les gars, on me la fait pas (à chaque fois
)
Ce n'est pas grave, mon objectif était d'avoir un moteur tournant au démarreur pas plus.
Ensuite, il me faut faire tout un micmac de malade pour garer l'auto au sec, la grange "secondaire" dispose de 2 accès un par le haut et un par le bas, la pente est importante et il faut ensuite manoeuvrer pour garer l'auto.
Comment faire sans moteur ?
Je descends à reculons par le haut la remorque juste devant l'entrée de la grange.
Mince je suis trop à gauche, il me faut remonter, impossible, les 2900 kilos ont mis à mal l'adhérence des Michelin sur l'herbe, vu la pente, j'abandonne, il faudra décharger comme çà
Ensuite il faut remettre le treuil, et faire descendre doucement l'auto sur les rampes, 2 ou 3 tours, je rectifie avec le volant la trajectoire, çà passe au millimètre.
Avec la descente plus les rampes, l'arrière de l'auto touche( l'echappement tout neuf) ce serait dommage de l'abimer, il y a une jolie sortie chromée.
Je bascule un peu plus mon plateau, les roues arrière de l'alfetta (la tractrice) sont delestées, plus de frein à main ni de vitesse enclenchée, ouf le frein à main de parking de la remorque sauve l'ensemble, mais, pas serré à fond, l'ensemble glisse doucement mais surement
Une pierre hâtivement jetée cale une des roues de la remorque, ouf, on est vraiment des malades avec nos "merveilles", que dis-je, nos fleurons de la production cisalpine :mrgreen: :mrgreen:
L'auto est descendue, avec le treuil je la manoeuvre un peu en utilisant le reste de place et de descente.
Maintenant, il faut tourner à gauche à fond dans le sens de la montée, sans moteur.
Je cours chercher la batterie que j'avais remis à charger, celà me permet, avec le démarreur d'avoir une Alfetta "électrique"
Le sol inégal, pas bien tassé, la pente et les roues braquées à fond sont autant d'obstacles à l'avancement de l'alfetta.
Pourtant, le démarreur aura bon "caractère", je lui ménage des pauses (pour lui, la batterie, les câbles et les connexions qui sont soumis à rude épreuve) les dernières dizaines de centimètre sont en pente, la batterie est à l'agonie, l'embrayage aidant j'arrive quand même à la garer.
Au sec, elle ne risque plus rien.
l'isolant du capot moteur est dans un état rare, aucune déchirure. Il y a les clefs pour le contact et les ouvrants.
je n'arrive toujours pas à savoir si c'est une 1ère série ou 2ème :
Le compte tour est à gauche et son entrainement mécanique, sur la pompe à eau, comme les Giulia. Ce qui indique une série 1
La jauge est coté allumeur, comme les Giulia je crois ?
C'est bien plus pratique quand l'échappement est chaud, bon là, il n'a pas été chaud :mrgreen:
Les butoirs tout en plastique noir, indiquent une série 2
Peut-être une auto à cheval sur les 2 séries comme sait bien faire Alfa Romeo ?
J'enverrai un mail Alfa Romeo historique pour connaître ses caractéristiques.
Il ne faut pas rèver, une ALfa dans son jus de presque 40 ans, il y a de la corrosion.
Pour les ailes avant, les portes, les jupes inférieures avant et arrière, le bac de roue de secours qui sont les parties les plus malades, le remplacement pur et simple semble plus raisonnable.